L'assemblée a adopté à l'unanimité une résolution (cf. ci-dessous) qui dénonce le choix unilatéral du Conseil d’État en faveur d'un modèle "10+4" déguisé et qui:
- S’oppose à la décision unilatérale du Conseil d’État, sans consultation préalable des partenaires, en faveur d’un modèle mixte de formation gymnasiale, qui correspond en réalité à un modèle « 10+4 déguisé » ;
- Demande au Grand Conseil de se saisir du dossier et d’œuvrer pour maintenir 11 années d’école obligatoire pour tou-te-s les élèves ;
- Demande au Conseil d’État et au Grand Conseil de ne pas durcir les conditions d’accès aux lycées ;
- Demande au Conseil d’État et au Grand Conseil de mettre tout en œuvre pour garantir aux élèves de notre canton la meilleure formation possible, qu’elle soit académique ou non ;
- Demande Conseil d’État et au Grand Conseil de préserver l’emploi des enseignant-e-s du cycle 3.
- Demande au Conseil d’Etat et au Grand Conseil de maintenir les options académiques au cycle 3, qui ne sont pas uniquement destinées aux futur-e-s élèves de la maturité gymnasiale.
L'assemblée considère par ailleurs que le rapport de l’État (cf. ci-dessous) est clairement orienté en faveur du modèle "10+4", ce qui pose problème au niveau méthodologique.
Elle regrette que les avantages et inconvénients du modèle mixte n'aient pas été analysés dans le rapport de l’État. Ce dernier étant un système à part entière, au même titre que les modèles "10+4" et "11+4" (qui eux ont été analysés et ont fait l'objet d'une consultation), il aurait dû faire l'objet d'un examen approfondi et surtout d'une consultation des partenaires, syndicats en tête, avant qu'une décision ne soit prise.
Elle s'inquiète tout particulièrement des conséquences du système mixte sur les élèves (pression accrue, sélection plus précoce, impossibilité d'atteindre les objectifs PER et PEC-MAT, etc.) mais aussi sur le personnel des écoles (enseignant-e-s et personnel administratif et technique), tout particulièrement au cycle 3 où des emplois sont menacés.
Enfin, elle déplore le passage en force du Conseil d’État concernant une réforme pourtant fondamentale pour l'avenir de nos jeunes!