Depuis printemps 2019, les discussions en vue du renouvellement de la CCT butent sur les attaques des employeurs.
Ceux-ci menacent de dénoncer la convention fin septembre 2021 si elle n’est pas fortement affaiblie. Objectif: faire des économies et bénéficier d’une flexibilité maximale au détriment des employé-e-s.
Les employeurs revendiquent, entre autres: l’annualisation de la durée du travail (avec des semaines oscillant entre 30 et 60 heures); la banalisation du travail du samedi, via la suppression de l’indemnité à laquelle il donne droit aujourd’hui; la réduction des indemnités pour le travail de nuit; une diminution du nombre de jours fériés; la remise des horaires de travail deux semaines avant – au lieu d’un mois. En matière salariale, les patrons veulent supprimer l’échelon automatique – ce qui équivaut, à terme, à diminuer les rémunérations.
Le SSP s’oppose à tout démantèlement de la CCT. Ils exigent le renouvellement de la convention, assorti d’une revalorisation des salaires tenant compte de l’effort gigantesque réalisé par le personnel au cours des dernières années et durant cette pandémie !